• Ce mouvement sera international, ou ne sera pas

     

     

    Petite réflexion sur la fameuse ICE en cours (et le changement de nom du team international) :

    - Pour l’instant, il ne se passe pas grand-chose de vraiment fédérateur du côté des anti-5G et le monde qu’elle annonce. Ici et là, dans le pays et en Europe, ont eu lieu des actions sporadiques et éclatées sans véritable liaisons entre elles. Et c’est bien ce que constate, non sans un certain cynisme mais un bon sens de l’observation, le Conseil de Guerre économique européen dans son rapport sur la 5G.

    - Donc, apparaît cette ICE soutenue par Rivasi (en plus de ses actions au sein de la STOA… mais qui n’y a pas participé) et ses quelques courageux collègues parlementaires européens.

    Initiative soutenue par la team international qui s’est, grâce à ses liens mondiaux et la richesse des échanges, largement ouvert sur le tryptique écologie/santé/libertés, toujours en lien avec Firstenberg, Hudon, le Balance Group etc., et qui interpellent les plus hautes institutions de leur pays par voie juridique. Ils se sont dit : ça commence à bouger sérieusement chez ces gens-là avec une action à l’égard des institutions de chez eux. On peut discuter des termes de cette ICE (numéro combien ?), d’un contenu affadi depuis ses intentions de départ, des institutions, mais cela nous fait tout de même un peu sortir la tête du panier d’autant que le contenu du message touche à l’essentiel.

    - Quel est le contenu du flacon de l’ICE ? Il articule écologie – santé – libertés. Ce n’est tout de même pas si mal. On y est enfin arrivé.

    - Qu’est-ce qui est écrit sur le flacon ? Et on pourrait longtemps s’arrêter là-dessus, même si cela pose effectivement problème.

     

    Les explications que nous avons eues du team international pour passer de STOP 5G à SAFE TECH, confirmées par celles de Frantz chez nous (universitaire entre Berkeley et Nantes), sont les suivantes :

    - Le complexe militaro-industriel, plus puissant que jamais avec le numérique, est DÉJÀ sur la 6G ! Tandis que chez nous, toujours « en retard » dixit Thierry Breton, la 5G commence à peine à s’installer. La 5G n’est qu’un accélérateur technique d’un nouveau monde catastrophique qui est en train de se mettre en place : partout sur Terre, l’espace et les Océans. Tous « intelligents » et connectés – et le vivant dans la grande toile d’araignée ainsi tissée.

    Essayer de faire comprendre cela aux populations, et même aux médias, ne peut se faire par STOP, STOP, STOP. Avec une connotation toujours négative. Car nous n’échapperons pas au tout-numérique écocide, liberticide, en plus de l’aspect sanitaire désastreux qui va au-delà des ondes artificielles pulsées – nulle part !

    C’est pour ça qu’après d’âpres débats, le team international a décidé de choisir d’inscrire sur son flacon : « SAFE TECH ».

    « Safe » pour ce qui doit veiller à préserver le plus possible la santé du vivant et envisager ce qui peut être sauvé du désastre en cours car espérer arrêter complètement la Machine relève d’une grande naïveté.

    « Tech » pour désigner la fatalité du tout-numérique qui s’abat sur nous et envahit toutes les technologies industrielles. Quasiment tout passant aujourd’hui par la technologie numérique (et donc électronumérique). Pour acheter une scie classique avec des billets, on passe par la caisse enregistreuse – numérique. Personne n’y échappera (même pas les amish !).

     

    Il en va autrement du slogan de l’ICE – CONNECTED BUT PROTECTED – qui peut être dérangeant :

    - « connected » car nous réclamons le droit à la déconnexion et à refuser de livrer davantage nos données au Big data (l’opting out partout jusqu’à Mon espace santé).

    - « protected »… Si le terme peut avoir un vague écho avec « safe », cette proximité est en fait trompeuse. D’une part, « protégés », c’est ce qu’on nous vante pour capter nos données. De l’autre, nous ne sommes déjà plus protégés à cause des liaisons sans-fil et cela n’ira qu’en s’aggravant.

    En fait, l’intitulé est contradictoire avec le message de l’ICE que nous partageons pour l’essentiel. Depuis ce message, nous aurions plutôt attendu : NOT CONNECTED AND NOT PROTECTED !

    N’étant déjà plus protégés, refusant le tout-connecté, il faut donc essayer de sauver (safe) le plus possible ce qui peut l’être encore. Et c’est un bien difficile travail que d’essayer d’ouvrir la conscience des populations quand toute notion de conscience est en train de disparaître complètement chez les politiques du monde entier dont la propagande « progressiste » est relayée béatement par les grands médias technolâtres.

     

    Nous pensons que le contenu de l’ICE (écologie/santé/libertés, qui recoupe les grandes lignes de notre charte, colle avec celles du team international et semble correspondre à une prise de conscience globale des militants anti-5G nationaux, européens, internationaux) reflète l’aliment de notre combat et pas le nom sur le contenant car avant de trouver le terme qui conviendrait parfaitement (« Safe tech », quoique compréhensible après réflexion, ne l’étant pas dans notre contexte linguistique et culturel), nous saurons très bien nous chamailler encore longtemps jusqu’à notre extinction.

     

    Cette ICE, nous la signerons sans illusion, sans enthousiasme – elle a le mérite d’exister quand même.

    Mais cette ICE ne doit surtout pas nous détourner du plus important : l’urgente nécessité d’internationaliser notre lutte le plus largement possible, et sans continuellement pinailler, le Système de la Big Machine avançant très vite – ce qui est une désolante caractéristique des mouvements militants à partir d’une cause pourtant commune.

    Manif internationale nantes1

     

    Association Résistance 5G Nantes


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  • Communiqué — Nous tirons la sonnette d'alarme

     

    Jamais nous n’aurons poussé aussi loin les moyens de notre destruction. Non seulement de notre habitat, la Terre, de l’humain et du vivant, mais aussi de l’espace et des océans.

    L’envahissement du numérique dans le moindre recoin de notre existence par le tout-connecté et des objets inutiles participant à l’épuisement des ressources, sont parmi les plus grands fléaux de notre époque.

    Le monde du tout-connecté, imposé par une idée sclérosée et sans plus de conscience réfléchie du « Progrès » et de « l’innovation », abîme considérablement les rapports humains et sociaux, des adultes aux enfants, comme nos libertés par l’omnipotence d’écrans de plus en plus addictifs et rendus quasi-obligatoires qui visent à nous mettre tous sous contrôle permanent.

    Cette fuite en avant vers l’impasse est en complète contradiction avec l’urgente nécessité de réagir face au réchauffement climatique et à l’atteinte à la biodiversité. La société de surproduction consumériste, profondément conflictuelle et inégalitaire dans son mode économique, devient un non-sens face à l’extrême gravité des enjeux qui exige sobriété numérique et énergétique. La pollution extractive fossile d’un système électronumérique énergivore dopé au Big data se surajoute à l’ancienne (pétrole, gaz…) dans l’optimisme trompeur d’une pseudo-« dématérialisation ». Les « innovations disruptives » fascinant nos dirigeants s’étendent jusque dans l’espace encombré par la multiplication de satellites et à l’internet des objets sous-marins dans un Océan nourricier bombardé d’ondes que le délire technologique aurait soudain rendu « intelligent ».

    Et ce déni du réel, cette perte de la conscience du monde, sont extrêmement inquiétants.

     

    L’association Résistance 5G Nantes organisera une manifestation informative d’éducation populaire le samedi 19 mars à 15 heures Place Royale en solidarité avec la journée de protestation mondiale contre la 5G et le monde préoccupant qu’elle annonce.

     

    Elle lancera en France la campagne de signatures de l’Initiative Citoyenne européenne (ICE) Stop (((5G))), chaque citoyen des 27 États membres de l’UE ayant la possibilité de signer afin d’obtenir 1 million de signatures européennes pour engager la procédure.

     

    Communiqué — cri d'alarme

     

    Initiative lancée par le Team International Safetech, à l'occasion de l'équinoxe de printemps.

    https://safetechinternational.org/global-protest-for-freedom-march-22/


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  • Périmètre d’action et de réflexion de l’association Résistance 5G Nantes

     

    écologie – libertés – santé

    dans un monde voué à être régi par le tout-numérique :

     

    écologie - militer pour que l'on parle ouvertement de « l'empreinte carbone » de la 2ème révolution du numérique et des ressources énergétiques et minières très polluantes qu'elle induit avec impacts sociaux négatifs (la pseudo-« dématérialisation », le « cloud »). Préconiser un changement de paradigme de nos modes de vie - vraiment écologique - étendu aux usages numériques vers une société plus sobre et solidaire.

     

    Alerter sur l’assassinat en cours de notre ciel étoilé et des océans, en plus du désastre terrestre.

    Militer, vu la complexité mais aussi la grande confusion, pour une « éducation populaire » sur ces questions au moment où une prise de conscience s’opère dans certains médias, la recherche scientifique et universitaire. Des éveilleurs de conscience existent – à nous de les faire connaître.

    libertés - défendre les libertés individuelles et collectives face à l’emprise envahissante du numérique, des écrans et du Big data sur nos modes de vie, des petits aux plus grands.

     Défendre le droit à la déconnexion, au contrôle de nos données personnelles, et à la non numérisation « responsable », notamment dans les services (encore) publics. La « datafication » du moindre de nos faits quotidiens par les algorithmes, notre « profilage » numérique systématique, est un problème. Un « tri sélectif » numérique est donc urgent, autant pour l’environnement que pour nos libertés.

    santé - informer et sensibiliser sur les effets délétères scientifiquement reconnus des champs et ondes électromagnétiques artificielles pulsées sur le vivant s’accumulant dans notre environnement. Diffusion des études nationales et internationales indépendantes sur ce sujet.

    Aide à ceux qui ne veulent pas davantage d’antennes-relais, particulièrement en 5G.

    Application de la Loi Abeille en son état d’origine.

    Demande de mise en application de la Résolution 1815 du Conseil de l’Europe.

    Contester publiquement les études gouvernementales officielles car non indépendantes et dérogeant à la règle scientifique de validation de leurs pairs.

    Élargir nos revendications à l’international. Ces problèmes relevant d’une solidarité à l’échelon de tous les pays en Europe et dans le monde.

     

     Membres élus de la nouvelle Collégiale (= 5) :

    Jean-Claude Cousin : bibliothécaire gestionnaire du site officiel contact réseau national

     Fabien Lebrun : universitaire conférencier

     Didier Mallet: trésorier

     Bernard Neau : secrétaire  référent – contact médias et réseaux – conférencier

     Frantz Rowe : contact monde anglophone - universitaire conférencier

     

     Cette Collégiale est soutenue par un  Conseil d’administration (= 7) :

     Léo Allemandou / Alain Davalo / Colette Garel / Jeanne Mourge / Nathalie Trouvé (graphiste) / Marc Valette / Thérèse Verdon

     


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  • En 2018, déjà, nous avions diffusé cet article qui suit le document signé, article relayé alors par Robin des Toits 81 et écrit par l'un des trois plus importants contribu-teurs d'analyse de la 5G aux États-Unis, Arthur Firstenberg (avec Martin Pall et Paul Héroux)

    Le 20 novembre 2021, Arthur a appelé Bernard au téléphone, parce qu'il devait lancer une procédure en direction de la Cour Suprême des États-Unis. Il y avait un formulaire à signer au nom de l'Association, c'est fait, pour soutenir cette action. En tant qu'Amicus Curiæ, notre Association sera présente via les avocats devant cette auguste institution.

    Jean-Claude, pour l'Association

    Autres associations françaises dans l’Amicus curiæ : Robin des Toits, ACE Hendaye, Entre Ciel et terre, Sortir du nucléaire (c’est bien peu malgré notre appel sur le réseau national…).

     

    Traduction de ce document :

    Je confirme en mon nom ou au nom de mon organisation que :

        J'autorise le conseil à me représenter ou à représenter mon organisation dans la préparation et le dépôt d'un mémoire d'amicus curiae soutenant la pétition pour une ordonnance de certiorari auprès de la Cour suprême des États-Unis déposée par l'Alliance de Santa Fe pour la santé et la sécurité publiques le 29 octobre 2021 ("Pétition Cert").
        J'autorise le conseil à m'inscrire ou à inscrire mon organisation en tant qu'amicus dans le mémoire, qui sera déposé auprès de la Cour suprême des États-Unis, et qui sera un document public.
        Stop 5G Jax, par l'intermédiaire de sa directrice, Lisa Lovelady, sera le principal décideur du client en ce qui concerne le mémoire de l'amicus curiae, et l'avocat communiquera exclusivement avec elle en ce qui concerne la préparation et le dépôt du mémoire de l'amicus curiae.
        J'accepte de me conformer à la règle 37 de la Cour suprême des États-Unis en informant le conseil (par l'intermédiaire de Lisa Lovelady) si moi-même ou mon organisation avons reçu une contribution monétaire d'une partie à l'affaire pour financer la préparation et le dépôt du mémoire d'amicus curiae.

     

    5G – “FROM BLANKETS TO BULLETS” 
    (traduit  par  une lectrice nommée Évelyne,    « 5G - de la couverture au tir à la cible »
     
    par Arthur Firstenberg - 22 janvier 2018 [Réf : document original en anglais]
     
    Le fait le plus important sur la 5G dont personne ne parle est appelé « phased array » (~ « réseau phasé »).
     
    NdT : ce qui veut dire utiliser un réseau d’antennes très proches et obtenir un faisceau dirigé comme un projecteur en agissant électroniquement sur les déphasages (décalages temporels) entre les antennes. Voir schéma plus loin.
     
    Cela changera complètement la façon dont les tours cellulaires et les téléphones cellulaires sont construits et transformera la couverture de rayonnement qui a enveloppé notre monde pendant deux décennies en un million de puissants faisceaux qui nous balayeront à tout moment. Blake Levitt, auteur de Electromagnetic Fields: A Consumer’s Guide to the Issues and How to Protect Ourselves, ouvrage non traduit en français mais dont le titre serait « Champs électromagnétiques: Guide du consommateur sur les enjeux et comment se protéger » (Harcourt Brace, 1995), a attiré mon attention là-dessus. Un ami commun, avec qui je parlais pendant la campagne pour vaincre le décret S.B. 649 en Californie, a transmis un message de Blake: "Les antennes 5G seront des réseaux en phase; Arthur saura ce que cela signifie ". Ce que je fais.
     
    Les « phased arrays » ont été l'une des premières choses que j'ai apprises au tout début de mon long voyage involontaire d'étudiant en médecine à militant contre la technologie sans fil. Après avoir été blessé par les rayons X en 1980, j'ai commencé à lire tout ce que je pouvais trouver sur le rayonnement électromagnétique et ses effets sur la vie. Et l'un des premiers livres que j'ai lus était The Zapping of America de Paul Brodeur (W.W. Norton, 1977).
     
    Avertissements précoces
     
    Brodeur était un rédacteur du journal « New-Yorker » qui avait acheté une propriété à Cape Cod, Massachusetts, pour découvrir qu'à 30 miles à l'intérieur des terres, de l'autre côté de la baie de sa future maison, l'US Air Force prévoyait de construire la station radar la plus puissante du monde. Elle devait scanner l'océan Atlantique en tant qu'élément d'alerte précoce clé nous protégeant contre la menace de missiles balistiques lancés par la mer depuis l'Union Soviétique. Bien qu'elle ait émis à une puissance moyenne de seulement 145 000 watts, semblable à certaines stations de radio FM, elle n'a pas diffusé cette énergie à partir d'une seule antenne et elle n'a pas diffusé cette énergie uniformément dans toutes les directions. Au lieu de cela, il y avait 3 600 antennes disposées en deux "réseaux de phasage" de 1 800 antennes chacun. Les antennes de chaque réseau ont travaillé ensemble pour concentrer toute leur énergie dans un faisceau étroit et orientable électroniquement. Chaque faisceau avait une puissance effective de quatre milliards de watts, et le niveau de rayonnement maximal dépassait 3 watts par mètre carré - la limite de sécurité de la FCC (Federal Communication Commission) aujourd'hui - à une distance de dix miles devant la station radar. L'installation s'appelait « PAVE PAWS » (Precision Acquisition of Vehicle Entry Phased Array Warning System, ou « Système précis de détection d'un véhicule par réseau phasé »).
     
    Le Département de la Défense a reconnu dans un rapport de 1975, cité par Brodeur, que de tels systèmes «alimentent des milliers d'éléments opérationnels, sont dirigés électroniquement à des vitesses de recherche élevées et fonctionnent sur une gamme de fréquences ayant un transfert maximum d'énergie corporelle à l'homme, et pour lesquelles très peu ou pas de données sur les effets biologiques existent».
     
    Peu de temps après avoir lu ceci, j'ai découvert de première main quels étaient certains des effets biologiques.
     
    Tenter de finir ma maîtrise m'a presque coûté la vie. Je me suis effondré un jour avec tous les symptômes d'une crise cardiaque, après quoi j'ai démissionné de l'école et déménagé à Mendocino pour récupérer. J'étais là sur le chemin des PAVE PAWS, celle qui balayait l'océan Pacifique. Cette PAVE PAWS était située à l'est de Mendocino, dans la Central Valley de la Californie, à la base aérienne de Beale. Et pendant neuf mois, tous les soirs à exactement 19 heures, peu importe où j'étais et ce que je faisais, ma poitrine se serrait et je ne pouvais pas reprendre mon souffle pendant les deux heures qui suivaient. A 21 heures précises, mon corps se détendait et je pouvais respirer. J'ai vécu à Mendocino de 1982 à 1984, et même si j'ai finalement récupéré ma santé, j'étais toujours conscient d'une pression inconfortable dans ma poitrine quand j'étais sur la côte. J'ai aussi vécu à Mendocino de 1999 à 2004, et j'ai ressenti le même malaise chaque fois que j'étais là, et j'ai toujours noté qu'il disparaissait soudainement quand je sortais hors de portée de PAVE PAWS, et revenait soudainement lors du retour au même point.
     
     
    Faisceaux dirigés


    La 5G va être à une gamme de fréquence beaucoup plus élevée, ce qui signifie que les antennes vont être beaucoup plus petites - assez petites pour tenir dans un smartphone - mais comme dans PAVE PAWS, elles vont travailler ensemble en un phased array, et comme dans PAVE PAWS elles vont concentrer leur énergie dans des faisceaux étroits et orientables de haute puissance. Les réseaux d’antennes vont vous suivre, de sorte que partout où vous êtes, un faisceau de votre smartphone va être directement dirigé vers la station de base la plus proche (= la tour de téléphonie cellulaire), et un faisceau de la station de base va directement être dirigé sur vous.
     
    Si vous marchez entre le téléphone de quelqu'un et la station de base, les deux faisceaux traverseront votre corps. Le rayon de la tour vous atteindra même si vous êtes près d'un smartphone. Et si vous êtes dans une foule, plusieurs faisceaux se chevaucheront et seront inévitables.
     
    À l'heure actuelle, les smartphones émettent un maximum d'environ deux watts et fonctionnent généralement à une puissance inférieure à un watt. Cela sera toujours vrai pour les téléphones 5G, mais à l'intérieur d'un téléphone 5G, il peut y avoir 8 rangées de 8 minuscules antennes, toutes travaillant ensemble pour suivre la tour cellulaire la plus proche et la viser avec un faisceau étroitement focalisé. La FCC a récemment adopté des règles autorisant la puissance effective de ces faisceaux jusqu'à 20 watts. Maintenant, si un smartphone portatif envoie un faisceau de 20 watts dans votre corps, il dépassera de loin la limite d'exposition fixée par la FCC. Ce sur quoi la FCC compte, c'est qu'il y aura un blindage métallique entre le côté d'affichage d'un téléphone 5G et le côté avec tous les circuits et les antennes. Ce blindage sera là pour protéger les circuits contre les interférences électroniques qui pourraient être causées par l'affichage et rendre le téléphone inutilisable. Mais il permettra également d'éviter que la plupart des radiations ne se propagent directement dans votre tête ou votre corps. La FCC permet donc aux téléphones 5G d'avoir une puissance rayonnée équivalente à dix fois celle des téléphones 4G. Qu'est-ce que cela va faire aux mains de l'utilisateur, la FCC ne le dit pas. Et qui va s'assurer que lorsque vous mettez un téléphone dans votre poche, le bon côté est face à votre corps? Et qui va protéger toutes les personnes autour de vous contre les radiations qui viendront dans leur direction dix fois plus fort qu'autrefois?
     
    Et qu'en est-il de tous les autres équipements 5G qui seront installés dans tous vos ordinateurs, appareils ménagers et automobiles? La FCC appelle les téléphones portables «stations mobiles». Les émetteurs dans les voitures sont également des «stations mobiles».
      
     
    Mais la FCC a également publié des règles pour ce qu'elle appelle des «stations transportables», qu'elle définit comme des équipements de transmission utilisés dans des emplacements stationnaires et non en mouvement, tels que les hubs locaux pour le haut débit sans fil dans votre maison ou votre entreprise. Les nouvelles règles de la FCC autorisent une puissance apparente rayonnée de 300 watts pour un tel équipement.
     
     
    Une puissance énorme
     
    La situation avec les tours de téléphonie cellulaire est pire. Jusqu'à présent, la FCC a approuvé des bandes de fréquences autour de 24 GHz, 28 GHz, 38 GHz, 39 GHz et 48 GHz pour les stations 5G et propose d'ajouter 32 GHz, 42 GHz, 50 GHz, 71-76 GHz, 81-86 GHz, et au-dessus de 95 GHz à tout cela. Ceux-ci ont de petites longueurs d'onde et nécessitent de minuscules antennes. À 48 GHz, un réseau de 1 024 antennes mesurera seulement 25 centimètres carrés. Et la puissance rayonnée maximale d'une station de base ne sera probablement pas plus grande que quelques centaines de watts. Mais tout comme avec PAVE PAWS, les réseaux contenant un si grand nombre d'antennes seront capables de canaliser l'énergie dans des faisceaux très focalisés, et la puissance apparente rayonnée sera énorme. Les règles adoptées par la FCC permettent à une station de base 5G fonctionnant dans la plage millimétrique d'émettre une puissance apparente rayonnée allant jusqu'à 30 000 watts par 100 MHz de spectre. Et quand vous considérez que certaines des bandes de fréquences que la FCC a mises à disposition permettront aux compagnies de télécommunications d'acheter jusqu'à 3 GHz de spectre contigu aux enchères, elles seront légalement autorisées à émettre une puissance apparente rayonnée allant jusqu'à 900 000 watts si elles possèdent un spectre de fréquences aussi large. Les stations de base émettant à une telle puissance seront situées sur le trottoir. Elles seront de petites structures rectangulaires montées sur des poteaux de services publics.
     
    La raison pour laquelle les entreprises veulent tellement de puissance est que les ondes millimétriques sont facilement bloquées par des objets et des murs et nécessitent une puissance considérable pour pénétrer dans les bâtiments et communiquer avec tous les appareils que nous possédons et qui feront partie de « l’Internet des Objets » (Internet of Things en anglais, en abrégé IoT). La raison pour laquelle de telles longueurs d'onde minuscules sont nécessaires est due à la nécessité d'une bande passante énorme — une bande passante cent fois supérieure à celle que nous utilisions auparavant — pour avoir des maisons intelligentes, des entreprises intelligentes, des voitures intelligentes et des villes intelligentes, ce qui veut dire relier autant de nos objets, grands et petits, à Internet, et leur faire faire tout ce que nous voulons qu'ils fassent aussi vite que nous le voulons. Plus la fréquence est élevée, plus la bande passante est grande, mais plus les longueurs d’ondes sont petites. Les stations de base doivent être très proches les unes des autres — à 100 mètres l'une de l'autre dans les villes — et elles doivent envoyer leurs signaux à l'intérieur des maisons et des bâtiments. Et la seule façon de le faire économiquement est avec des réseaux échelonnés et des faisceaux focalisés qui visent directement leurs cibles.
     
    Qu'est-ce qui arrivera aux oiseaux qui volent à travers les faisceaux, la FCC ne le dit pas. Et qu'arrivera-t-il aux travailleurs des services publics qui grimpent sur les poteaux de services publics et travaillent à côté de ces structures tous les jours? Un faisceau de 30 000 watts ferait cuire un œuf ou un œil à une courte distance.
     
    L'énergie provenant d'une station de base sera répartie entre autant de dispositifs connectés en même temps. Quand beaucoup de gens utilisent leurs téléphones simultanément, le téléphone de tout le monde va ralentir mais la quantité de rayonnement dans chaque faisceau sera moindre. Lorsque vous êtes la seule personne à utiliser votre téléphone, par exemple, tard dans la nuit, votre vitesse de transmission de données sera fulgurante, mais la plupart des radiations de la tour de téléphonie cellulaire seront dirigées vers vous.
     
     
    Profonde pénétration des ondes dans le corps
     
    Un autre fait important sur le rayonnement des antennes à réseau en phase est le suivant: il pénètre beaucoup plus profondément dans le corps humain et les hypothèses sur lesquelles les limites d'exposition de la FCC sont basées ne s'appliquent pas. Cela a été porté à l'attention de tout le monde par Dr. Richard Albanese de la base aérienne de Brooks en liaison avec PAVE PAWS et a été rapporté dans Microwave News en 2002. Lorsqu'un champ électromagnétique ordinaire pénètre dans le corps, il provoque un déplacement de charges et un flux de courant.
     
    Mais lorsque des impulsions électromagnétiques extrêmement courtes pénètrent dans le corps, il se passe quelque chose d'autre : les charges mobiles elles-mêmes deviennent de petites antennes qui rayonnent le champ électromagnétique et l'envoient plus profondément dans le corps. Ces ondes ré-irradiées sont appelées « précurseurs de Brillouin ». Ils deviennent significatifs lorsque la puissance ou la phase des ondes changent assez rapidement. La 5G satisfera probablement les deux exigences. Cela signifie que l'assurance que nous recevons — que ces ondes millimétriques sont trop courtes pour pénétrer loin dans le corps — n'est pas vraie.
     
    Aux États-Unis, AT&T, Verizon, Sprint et T-Mobile rivalisent tous pour que des tours, téléphones et autres appareils 5G soient disponibles dans le commerce dès la fin de 2018. AT&T possède déjà des licences expérimentales et a testé la 5G sur les stations de base et l'équipement de l'utilisateur à des fréquences millimétriques à Middletown, New Jersey; Waco, Austin, Dallas, Plano et Grapevine, Texas; Kalamazoo, Michigan; et South Bend, Indiana.
     
    Verizon a des licences expérimentales et a mené des essais à Houston, Euless et Cypress, au Texas; South Plainfield et Bernardsville, New Jersey; Arlington, Chantilly, Falls Church et Bailey's Crossroads, Virginie; Washington DC; Ann Arbor, Michigan; Brockton et Natick, Massachusetts; Atlanta; et Sacramento.
     
    Sprint possède des licences expérimentales à Bridgewater, au Nouveau-Brunswick, et à South Plainfield, au New Jersey; et San Diego.
     
    T-Mobile possède des licences expérimentales à Bellevue et Bothell, Washington; et San Francisco.


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  • DÉBAT LA 5G et son MONDE

     

    Bonjour à toutes et à tous.

     

    Voici les axes que nous avons défendus dans le débat sur la 5G et son monde à Nantes https://dialoguecitoyen.metropole.nantes.fr/project/5g/collect/contribuer :

     

    - La transition numérique telle qu’elle va est antagoniste de la transition écologique.

    - la sobriété numérique est un écogeste indispensable et responsable.

    - halte à l’imposition partout des objets numériques = technototalita-risme + contrôle social. Il faut arrêter au plus vite le devenir chinois de nos sociétés.

    - la 5G est le précurseur de la 6G annoncée autant sur terre que dans l’espace (nous avons manifesté en mars pour ça : l’assassinat du ciel en cours en suivant l’appel des astronomes, astrophysiciens, météoro-logues + aviation civile. Seule LFI a été vigilante sur ce point).

    - non-numérisation de certains secteurs et services et même dénuméri-sation sectorielle. Maintien du papier recyclé contre factures numéri-ques énergivores et pas si écolo que ça en tenant compte des compo-sants. Maintien d’un double système : papier recyclé ou numérique.

    - mise en garde contre le danger du tout-électrique.

    - nécessité de low tech pour être écologiquement cohérent.

    - L’idée de « progrès » est désormais vidée de sens car uniquement technologique. Le "progressisme" fanatique est une fuite en avant du néo-libéralisme.

    - Donc contre le tout-numérique dans l’administration, banques etc. à commencer par les services publics.

    - pas de smartphone actif dans les transports publics (y autorise-t-on les fumeurs ?)

    - retour sur l’école numérique et les dégâts occasionnés sur nos jeunes. Une campagne anti-addiction au mobile devrait être la 1ère urgence. Nécessité d’expliquer ce qu’est MATÉRIELLEMENT un mobile : une cinquantaine de composants hyper-polluants dans des conditions extractivistes épouvantables, pire que pour l’extraction des anciennes énergies fossiles : le mobile, c’est polluant, addictif et pas bon pour la santé (un émetteur-récepteur contre son cerveau).

    – refus de la e-monnaie généralisée, projet liberticide (« La monnaie, c’est de la liberté frappée » Dostoievski).

    - défense du filaire, évidemment, contre l'accumulation d'antennes.

    Enfin pas dit dans ce cadre : Le Linky est la 1ère brique de la Smart/safe city, l’une des raisons de notre refus. L'électricité tout particulièrement, mais aussi eau, gaz, Poste, SNCF (et peut-être plus... les opérateurs de téléphonie ?) sont un bien commun qui doit rester à l'écart des privatisations.

     

    Nous écrivons à nos administrations, banques, opérateurs de téléphonie et fournisseurs de gaz et électricité pour montrer que la fameuse « dématérialisation » est une imposture sémantique et n’est pas si écologique que ça par rapport au papier recyclé. Débétonnisez, entre-tenez nos forêts et agrandissez-les, faites un effort sur l’industrie du papier afin de limiter la pollution, et on sera davantage dans la ligne des fameuses COP tant vantées. Les factures en papier recyclé sont donc un moindre mal.

    Nous avons décidé officiellement de ne plus avoir de portable auprès des commerçants et divers services (pas de sms et de textos etc). Nous n’avons qu’un fixe.

    Nous n’avons pas d’imprimante car l’État ou la Région ou le départe-ment ou la Ville ne nous l’offre pas et que nous n’avons pas à en assumer les frais.

     

    Défense des libertés, cohérence écologique, arrêt du totalitarisme numérique, préservation de la santé, du vivant et de l’environnement sont donc le même combat.

     

    À l’heure du transhumanisme, nous avons conclu ainsi :

    « Il faut impérativement faire naître un nouvel humanisme (mot devenu imprononçable aujourd’hui) étendu à tous les domaines du Vivant. Et le tout-numérique ne nous y mène pas du tout. Il y a une urgente nécessité de se réorienter philosophiquement, anthropologi-quement, en écologie le plus scientifiquement décompartimentée – ce qui n’est pas le cas. C'est-à-dire régénérer en profondeur LE politique, emprunter la voie de l’invention citoyenne dans la décision quant aux choix technologiques, et ne pas se voir imposer au forceps les « innovations » industrielles ou gadgets numériques.

     

    Le débat pour nos libertés, notre santé, le climat, l’écologie, et l’exigence d’une nouvelle démocratie comme d’un nouveau modèle social et économique, ne fait donc que commencer… »

    Association Résistance 5G – Nantes

     


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